Le Projet Interactionnalité
Le Projet Interactionnalité est conçu comme une réflexion sur la relation entre l'humain et le monde. Plus précisément, le projet comprendra une série d'articles qui analysent de près ce que cela signifie d'être humain, autrement dit, un organisme interagissant avec un environnement.
La notion que "être" est mieux décrite par "interagir" vient d'une profonde réflexion sur la nature de la vie. Plus précisément, pendant mes études littéraires à l'Université de Genève, et avec l'aide du Dr. Martin Leer, j'ai réalisé que certains romans décrivaient la vie comme pur dynamisme: certains textes décrivaient les humains en tant qu'organismes interagissant avec des environnements, et en faisant cela se façonnaient eux-mêmes ainsi que leur environnement. Pendant l'acte de lecture, la signification provient de la réalisation qu'il existe une relation de mutuelle influence entre organisme et environnement.
En discutant de ce concept avec des amis et des connaissances, j'ai réalisé qu'il était loin d'être évident pour tous que l'interaction entre organisme et environnement se trouve au centre de la vie. C'est un problème, car dans notre monde, c'est le savoir de sa place et fonction dans la société qui influence principalement l'impact d'un individu sur l'écosystème global. Si les gens ignorent–ou n'arrivent pas à comprendre–le concept que nous sommes en constante interaction, que c'est de cette dernière que notre conscience de nous-même émerge et que le monde dans lequel nous vivons est façonné par elle, il n'est pas surprenant que ces gens soient réticents à changer leur mode de vie.
Dans ce contexte, le Projet Interactionnalité devient une manière d'exprimer ma compréhension du monde, avec l'espoir avoué de légèrement changer la façon dont les gens y interagissent. Je crois que le savoir nous permet de mieux vivre; en permettant aux gens de mieux comprendre leur propre place et fonction d'organisme interagissant avec un environnement, mon espoir est de les aider à réaliser que nous construisons le monde où nous vivons. Nous sommes donc partiellement responsables du résultat de cette interaction.