Moi, l'Arbre déraciné
Une porte s'ouvre
Un destin se crystallise
Un hasard s'évapore
Une coïncidence se concrétise
Un destin se crystallise
Un hasard s'évapore
Une coïncidence se concrétise
Un courant d'air m'anime
Un nuage gris m'enlace
Moi, l'arbre déraciné
Dans ma chambre d'hôpital
Un nuage gris m'enlace
Moi, l'arbre déraciné
Dans ma chambre d'hôpital
Mais rien dans ces circonstances
Ne me touche outre-mesure
Car la vie n'est que chance
Quand elle n'est pas fortune
Ne me touche outre-mesure
Car la vie n'est que chance
Quand elle n'est pas fortune
Les mots sont donc salut
Ils m'enracinent dans le rêve
Et m'offrent des visions
Que la réalité ne possède
Ils m'enracinent dans le rêve
Et m'offrent des visions
Que la réalité ne possède
Ainsi, je continue mon chemin
Immobile
J'attends que les portes s'ouvrent
Que les soignants me soignent
Que les courants d'air m'animent
Que les nuages gris m'enlacent
Moi, l'arbre déraciné
Moi, replanté à l'hôpital
En attente de guérison
Un convalescent implacable
Immobile
J'attends que les portes s'ouvrent
Que les soignants me soignent
Que les courants d'air m'animent
Que les nuages gris m'enlacent
Moi, l'arbre déraciné
Moi, replanté à l'hôpital
En attente de guérison
Un convalescent implacable