Cultiver les pensées
Ne rien faire un jour de juillet.
Laisser la vie nous emporter par ses convulsions respiratoires.
Ecouter les bruits et les interpréter comme des jeux,
comme des joies, comme des lieux communs,
car les bruits sont les berceuses de nos esprits,
qu'on le veuille ou non, qu'on le sache ou non.
Ne rien faire un jour de juillet,
c'est comme nager dans l'air,
c'est comme courir dans l'eau,
c'est comme tremper dans le feu,
c'est comme voguer sur la terre.
Il faut cultiver ses pensées et savoir apprécier
la vie à son paroxysme comme à son périgée,
et laisser ses pensées, comme des brins d'herbes,
tanguer aux rythmes estivaux
de nos algorithmes mentaux.