Lignes angulaires
Les tombantes bandes vertes,
verticales structures
de l'architecture de mon dessein,
filent vers l'infini
en rayons de perspectives
sans vie
ni lien.
La géométrie de ma pensée
est comme une arborescence
taxonommée:
elle comprend formes épurées
et vils quartiers,
centres des villes désertées de mon âme.
J'ai perdu la foi que je n'avais jamais eue.
J'ai retrouvé une joie jamais perdue,
mais dans la précipitation
j'ai cimenté mon oikos
et ai sédimenté mon ethos.
C'est ainsi que je me retrouve désolé
au milieu du désert esseulé
isolé
sans contact
sans relation
sans esprit–
révélation!
Les tombantes bandes vertes
peut-être étaient de trop?
Peut-être étaient-elles trop
rigides,
inflexibles?
Car il faut bien l'avouer,
ces structures modernes
semblent être devenues
les barreaux de verre
de la prison de béton
qui renferme mon être organique.